Ça commence comme ça :

​

Je m’appelle Léa et j’ai presque 38 ans. 

Je rêve de chanter depuis que j’ai 20 ans, je veux dire d’en faire ma vie.

A l’époque, je m’étais inscrite au conservatoire de Jazz. Mais dès que je passais une audition, je perdais tous mes moyens :

le rythme et ma voix m’échappent totalement.

Alors, j’ai oublié ce rêve de chanter en public, je l’ai bien enfoui.

Jusqu’à aujourd'hui.

​​​

Le reste se chante, avec un guitare, un piano, parfois aussi une senza, une boîte qui permet de créer des boucles.

​

Le reste se raconte à voix nue, un peu à la manière de ces podcasts intimistes, à la première personne. Des histoires personnelles, qui évoquent le couple hétérosexuel, l'adolescence, la douleur de la première rupture, l'exclusivité, l'ennui, la pression des fantasmes, la maternité, le deuil périnatal.

​

Le reste s'écoute aussi, puisqu'encore une fois, pour emprunter à la radio, des enregistrements et des créations sonores viennent lier le tout : la voix d'un ex qui ment, l'annonce d'une grossesse à la future grand-mère, l'accouchement devenu "faire-part sonore"...

​

Et le tout interroge ce qui fait chanter, au-delà de l'amour et le moment où vient, précisément, l'inspiration.

​